Letheatrum renvoie au lieu, à commencer par le gradin, dans lequel se déroulaient les représentations, qui se disaient ludi scaenici. C’est ce terme de « jeux scéniques », qui était le plus employé à Rome pour désigner le théâtre. Il renvoie à l’espace des acteurs que les spectateurs avaient sous les yeux dans le theatrum : la
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LeGroupe de Théâtre antique de l'Université de Neuchâtel (GTA) a été fondé en 1989. Il est formé d'étudiants et d'assistants de l'Université de Neuchâtel, provenant en particulier du domaine des Sciences de l'Antiquité. Son but est la défense et l'illustration des littératures grecque et romaine, à travers la traduction et le montage de pièces de théâtre.
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Des coupes remplies de vin, des assiettes qui regorgent de mets alléchants et fumants, ou encore une licence sexuelle qui s’affranchit des limites de la morale voilà autant de lieux communs inhérents au repas romain, reflet supposé de la grandeur et du luxe de l’Empire, tout autant que de ses excès. Cet article fait suite à une communication de l’auteur lors du séminaire Antiquipop 2017. S’il est vrai que l’alimentation occupe une position prépondérante dans la civilisation gréco-romaine, il n’en demeure pas moins que les idées reçues sont souvent éloignées des réalités et des mentalités de l’époque. Bien plus, c’est la culture contemporaine, notamment sous ses aspects les plus populaires, qui a contribué à forger le mythe de l’orgie romaine et à transmettre ainsi une vision faussée de l’alimentation des Anciens. En effet, le terme sulfureux d’orgie suppose une association des pratiques alimentaires et sexuelles, sans aucune censure telle est la définition couramment véhiculée de l’orgie antique. La peinture, dès le XIXe siècle, s’est emparée de ce thème pour porter à la vue de tous la prétendue décadence qui rongeait la société romaine. Ainsi, le célèbre tableau de Thomas Couture, Les Romains de la décadence, peint en 1847 et conservé au Musée d’Orsay met en scène des Romains aux corps lascifs et entrelacés suggérant la sensualité, les coupes de vin levées dans une atmosphère d’ivresse. Thomas Couture, Les Romains de la Décadence, 1847. Musée d’Orsay. Derrière le voile de l’Antiquité, le peintre veut dénoncer les dérives de la Monarchie de Juillet, soulignant par là que les clichés entourant l’alimentation et la morale des Romains peuvent être un vrai repoussoir. Une autre œuvre peinte, Les roses d’Héliogabale de Lawrence Alma-Tadema réalisée en 1888 entraîne le spectateur vers une vision fantasmée du repas impérial, bien que relayée par des textes antiques tels l’Histoire Auguste. Les Roses d’Héliogabale, 1888, par le peintre britannique Lawrence Alma-Tadema. Dès le début du XXe siècle, le cinéma a porté à l’écran des repas antiques orgiaques et porteurs de tous les clichés. En 1911, un film muet, Les orgies d’Héliogabale, rappelle le mythe nourri par cet empereur excentrique, déjà représenté par le tableau évoqué précédemment. L’ensemble reste très chaste, les corps ne sont pas dénudés, mais tout est mis en œuvre pour évoquer un luxe inouï déployé pour les besoins du repas. C’est surtout après la Deuxième Guerre mondiale que les repas orgiaques occupent une place plus grande dans les péplums, tel Quo Vadis en 1951, dans la mesure où le règne de Néron fournit le cadre idéal pour mettre en scène ces banquets licencieux. Dans les années 1960, la libéralisation des mœurs implique une retenue bien moindre dans les réalisations cinématographiques comportant des repas antiques. Parmi ces productions, l’illustre Federico Fellini a participé à la construction d’un imaginaire autour du repas romain en mettant en scène le Satyricon en 1969, dont la célèbre cena dîner de Trimalcion a marqué des générations de latinistes. F. Fellini, Satyricon, 1969. Il s’agit en effet de l’adaptation de l’œuvre littéraire de Pétrone, composée au Ier siècle de notre ère, rapportant les nombreuses péripéties de deux jeunes amis, dont la participation au repas gargantuesque du riche affranchi Trimalcion est le point d’orgue de la narration. Citons également le film Caligula, tourné en 1979, où le paroxysme de l’orgie est atteint, puisque ce long-métrage de Tinto Brass revêt un caractère parfois clairement pornographique, afin de rappeler l’excentricité et la démence imputées à cet empereur. Le kitsch revendiqué par le film ne fait que rehausser la dimension orgiaque et la grandiloquence des moments de commensalité. T. Brass, Caligula, 1979. Dans les deux films, le rouge prédomine à travers les couleurs des décors pour mettre en évidence la sensualité, les mets s’amoncellent sur les tables, le vin est bu à profusion, les corps sont allongés de façon ostensible et lascive, le mauvais goût et parfois l’absurde sont de rigueur. Dans ces repas de péplums, le raisin est l’un des mets les plus visibles dans les coupes ou les mains des convives fruit emblématique de Bacchus et donc de la fête, il convient parfaitement à l’évocation du banquet. Cette association symbolique est donc tout à fait significative pour le spectateur. Par-delà le cinéma, la bande-dessinée s’est également faite le relais de telles images d’Épinal en atteignant un public très large. Les aventures du plus célèbre des Gaulois lui-même comportent des scènes orgiaques, en particulier dans Astérix chez les Helvètes paru en 1970, soit peu de temps après le Satyricon de Fellini. Et pour cause, la scène de banquet que l’on peut savourer des yeux en parcourant les planches de Goscinny et Uderzo ne manque pas de rappeler à bien des égards celle du film de Fellini, à commencer par le nom du traiteur ayant préparé le repas qui porte le nom de… Fellinus. Les costumes, les maquillages évoquant des masques, les décors, les postures ou encore l’abondance nauséeuse de nourriture sont autant d’échos à l’œuvre cinématographique du réalisateur italien. Il n’est pas anodin que le protagoniste de ce banquet se nomme Gracchus Garovirus les personnages mangent jusqu’à en être malades, prêts alors à vomir la nourriture ingurgitée. Le vomissement est souvent présenté à tort comme une pratique permettant de manger de nouveau, puisque Sénèque déplore que l’on mange pour vomir et que l’on vomisse pour manger Consolation à Helvia, IX. Toutefois, il s’agissait en réalité d’une pratique médicale visant à purger le corps, au sujet de laquelle la distorsion induite par certaines sources fausse notre regard. Les danseuses qui participent à ce banquet apportent l’indispensable note de sensualité, évidemment ici très modérée. Elles étaient en effet souvent présentes durant les banquets, celles de Gadès étaient les plus réputées durant l’Antiquité romaine. Dans ce passage, les aliments énumérés tels le boudin d’ours et les cous de girafe farcis peuvent paraître loufoques et imaginaires. Toutefois, les sources archéologiques et littéraires attestent la consommation d’animaux issus des chasses dans l’amphithéâtre à l’image de ceux évoqués dans Astérix. Ce bref panorama d’œuvres suscite le questionnement suivant, lequel consiste à se demander si ces célèbres orgies ont un fond historique. Au risque de décevoir et de briser certains mythes, l’orgie romaine telle qu’on l’entend aujourd’hui n’existe pas. Si les débordements ont pu exister, ils sont restés très marginaux. Quelques sources mentionnent des repas se rapprochant de l’orgie, comme les biographies impériales compilées dans les Vies des douze Césars de Suétone et dans l’Histoire Auguste. Mais les habitudes alimentaires de l’empereur sont avant tout un élément constitutif du portrait moral qui en est dressé par des auteurs appartenant à l’ordre sénatorial le bon empereur, comme Auguste, mange de façon frugale et modérée ; tandis que l’empereur jugé tyrannique se goinfre de façon dispendieuse, incapable de mener les affaires de l’Empire, à l’image de Commode et d’Élagabal. Le Satyricon que nous avons évoqué se veut quant à lui une parodie des manières des affranchis enrichis, présentés tels des nouveaux riches au goût douteux. Scène de Banquet, Herculanum – Musée Archéologique National Naples. De plus, la découverte de fresques à Pompéi au XVIIIe siècle comportant des scènes de repas où la dimension érotique est sous-jacente a pu nourrir aussi cette vision. Toutefois, certaines de ces scènes, à l’image de celle de la Maison des Chastes Amants, renvoient davantage à un repas divin, hors du monde des hommes, ce qui est suggéré par la nudité partielle des personnages. Scène de banquet, Maison des Chastes Amants Pompéi – Musée Archéologique National Naples. Surtout, le terme d’orgie dans le monde antique désigne une cérémonie religieuse en l’honneur de Bacchus l’ivresse est supposée permettre une communion avec la divinité. L’hostilité de certains auteurs comme Tite-Live relatant le scandale des Bacchanales en 186 av. s’est faite le porte-voix de préjugés qui ont subsisté ultérieurement jusqu’à l’ère du cinéma. De même, rappelons que le citoyen romain se doit d’être modéré dans son comportement, notamment alimentaire et sexuel, et afficher une certaine austérité digne de son rang… à mille lieues de Garovirus dans Astérix ! Si les clichés autour de l’alimentation antique perdurent, c’est aussi que la publicité et certains vidéoclips musicaux ont intégré à leur tour l’imaginaire auréolant le repas des Anciens. L’une des figures antiques les plus récurrentes dans les publicités liées à l’alimentation est Cléopâtre, qui passe ainsi de reine d’Égypte à égérie des céréales, comme dans la publicité Kellog’s Legend 2016. Le recours à l’image de Cléopâtre ne suggère aucunement les excès du repas antique, mais elle est un véritable faire-valoir par ce qu’elle incarne, porteuse d’une image fantasmée de l’Orient. Son personnage est particulièrement populaire depuis l’interprétation d’Elisabeth Taylor en 1963. Cléopâtre illustre un très grand raffinement dans ses habitudes et sa beauté proverbiale renforce la qualité du produit. D’autres publicités comme KFC en 1967 ou Frial en 1998 n’ont pas hésité à montrer la dernière reine lagide savourant à pleines dents du poulet ou des aliments frits. Les auteurs antiques, comme Plutarque, associent aussi le personnage de Cléopâtre aux fastes du banquet à travers deux anecdotes d’une part avec l’épisode où Cléopâtre rivalise de faste avec Marc Antoine dans les dépenses pour banqueter, en dissolvant une perle dans du vinaigre pour le boire ; d’autre part dans les derniers jours de l’existence de Cléopâtre et de son amant avec la création de l’association de la Vie inimitable », destinée à noyer dans les plaisirs l’échec cuisant subi à Actium face à Octavien. Ce luxe entourant les habitudes alimentaires de Cléopâtre peut d’ailleurs se retrouver dans le clip Dark Horse de Katy Perry 2014 où une luxueuse coupe lui est présentée par des serviteurs. Outre Cléopâtre, les dieux et autres figures mythologiques sont fréquemment sollicités par les publicités pour promouvoir des produits alimentaires. La marque de café Lavazza a ainsi diffusé une série de publicités comportant des références à la culture romaine et italienne afin de souligner le caractère profondément italien du café. Les Romains de l’Antiquité étaient déjà également attentifs à la provenance des produits, qui était un gage de qualité surtout pour les membres de l’élite, puisque l’éloignement de la provenance d’un aliment lui conférait un prestige supérieur et une forte valeur ajoutée. On retrouve ainsi une femme vêtue d’une peau de louve accompagnée de deux jumeaux, rappelant la louve allaitant Romulus et Rémus et renvoyant de ce fait aux origines même de Rome, dans le cadre du Colisée, véritable géosymbole de la Ville Éternelle. L’utilisation d’une femme pour évoquer la louve n’est pas incongrue dans la mesure où le terme de lupa en latin désigne autant l’animal que la prostituée… livrant ainsi une toute autre vision de la légende. D’autres publicités de cette série associent l’Homme de Vitruve avec la Villa d’Hadrien, ou encore la Naissance de Vénus avec la Fontaine de Trevi. Centenonialis émis entre 330 et 336 avec la déesse Rome à l’avers et la louve et les jumeaux au revers. Ce sont parfois l’ensemble des dieux qui sont réunis pour les besoins de la publicité, à l’image de la campagne de Ferrero Rocher lancée en 2006, où les chocolats sont apportés aux dieux de l’Olympe par un héros que l’on pourrait assimiler à Ulysse sur son navire. Trouver ces gourmandises sur le mont Olympe, c’est leur conférer un caractère divin et supérieur à toute nourriture terrestre. De cette façon, ce produit se trouve alors identifié à l’ambroisie, nourriture divine garante de l’immortalité des résidents de l’Olympe. Cette mise en scène donne l’illusion d’un produit luxueux et hors du commun des mortels, puisque réservé aux Olympiens. La marque américaine de boisson POM a également invoqué certaines divinités pour promouvoir les mérites de ce produit fruité. Ainsi, une Vénus sortant des eaux accompagnée de la légende The Fruit of Goddess » séduit le consommateur et l’invite à partager une part de sa divinité en buvant cette boisson. Une autre version de la publicité, sous-titrée History in a bottle », expose un héros grec, pouvant être mis en parallèle avec les Spartiates du film 300. Le corps athlétique de ce guerrier laisse supposer que la boisson n’est pas nocive pour la santé. Or, dans le monde gréco-romain, la diététique était déjà une composante essentielle de la médecine et les athlètes eux-mêmes subissaient des régimes spécifiques pour dompter leur corps, ce que ne manque pas de dénoncer le médecin Galien au IIe siècle. Les figures invoquées se veulent parfois plus proches du commun des consommateurs, tel Cupidon chevauchant une moto pour les besoins de Pizza Hut ou pour la marque de vodka Smirnoff. Le dieu est ici dissocié du contexte antique dans lequel il s’inscrit, pour être relégué au rang d’allégorie de l’amour, opposé au hate » inscrit sur le véhicule Pizza Hut, ou séduisant la femme de la pub Smirnoff. Le recours à ce dieu familier et plus facilement accessible que Vénus par exemple ne peut que toucher le cœur du consommateur de ses flèches. Mais parmi les divinités et figures antiques mises en lien avec des produits alimentaires, la plus évidente est Bacchus, lequel est tout désigné pour promouvoir les vins et les plaisirs de la boisson. La figure de Bacchus est si populaire qu’un jeu intitulé Bacchus’ Banquet the Glory and Glutonny of Rome a été commercialisé notamment aux États-Unis. De nombreux producteurs de crus, mais aussi des lieux de dégustations du vin comme certains cavistes, ont ainsi recours à leur divinité tutélaire pour rappeler le caractère divin de leur nectar. Un des numéros de la revue satirique Fantasio diffusée entre 1906 et 1937 présente un Bacchus débonnaire et bien en chair, caractéristique de l’image associée à ce dieu, véritable allégorie de la joie et de la fête entourant la consommation de vin. Associer le vin à Bacchus renvoie aux origines de cette boisson millénaire et aux débuts de sa consommation en Europe. De même, certains vins sont vendus dans des bouteilles en forme d’amphore pour rappeler le caractère supposé antique, dans la mesure où certains producteurs tentent à présent de produire des vins inspirés de l’Antiquité comme le Mas des Tourelles. Néanmoins, ces arguments publicitaires masquent le fait que le vin romain, par son goût et sa texture, différait profondément du nôtre, dans la mesure où il était fréquemment aromatisé et bu coupé d’eau, souvent chauffée, à cause de son épaisseur et de la force de sa saveur. En effet, boire le vin pur revient à se comporter comme un Barbare, notamment gaulois. Le Gaulois est d’ailleurs une figure destinée à assurer la publicité d’une autre boisson la bière. Le choix du Gaulois pour promouvoir la bière s’explique par le fait qu’il était un grand amateur de l’ancêtre de cette boisson, la cervoise. Ainsi, de nombreux Gaulois identifiables à Vercingétorix ont pu être utilisés pour des bières françaises, comme les Bières de Lutèce, mais aussi pour d’autres produits comme des fromages. Le recours au Gaulois pour renforcer le caractère français d’un produit s’inscrit tout à fait dans l’exploitation qui a été faite de cette civilisation durant la IIIe République pour consolider la construction du roman national. Ce retour aux sources est un idéal de pureté et de qualité millénaire. Mais contrairement au mythe, que l’on retrouve dans Astérix, le Gaulois ne mangeait pas de sanglier puisque les peuples de Gaule consommaient essentiellement des animaux issus de l’élevage, alors que ce sont les Romains qui raffolaient de ce gibier. De même, les Gaulois, tout autant que leurs voisins transalpins, appréciaient tout particulièrement le vin qu’ils importaient en grande quantité et à prix d’or. C’est ce que relate avec une forme de condescendance Diodore de Sicile, appuyé en cela par les découvertes archéologiques dans le monde celte d’objets liées au vin dans les tombes princières de Vix et de Lavau plus récemment. À l’inverse, les Romains appréciaient tout particulièrement les salaisons et les fromages en provenance de Gaule. Cet aperçu de l’utilisation de l’Antiquité et des représentations de l’alimentation de cette époque ne saurait être complet sans évoquer la figure de l’empereur romain. La publicité très populaire d’Orangina de 2015, mettant en scène un empereur dans un amphithéâtre lors d’un combat, appelle plusieurs commentaires. Derrière le caractère léger de la publicité plusieurs réalités du monde antique sont à relever. En premier lieu, l’inondation de l’arène par l’Orangina n’est pas sans évoquer les fameuses naumachies organisées à Rome, le Colisée lui-même pouvant être rempli d’eau pour les besoins des reconstitutions de batailles navales. Le geste du pouce baissé par l’empereur reprend un lieu commun des croyances au sujet des combats de gladiateurs que l’on retrouve dans le tableau de Gérôme, Pollice Verso 1927, mais qui n’est qu’une construction de la culture contemporaine. Surtout, la présentation de l’Orangina comme apportant de l’énergie aux buveurs présents dans l’arène permet de rappeler que des boissons pouvant être qualifiées d’énergisantes étaient parfois dispensées aux gladiateurs. En effet, le médecin Galien conseille pour les combattants de consommer une décoction mêlant de l’eau et de la cendre, supposée être d’un bon apport énergétique en vue du combat. La publicité Pepsi de 2004 où apparaissent Britney Spears, Beyoncé et Pink reprend également à son compte l’association d’une boisson apportant de l’énergie et un véritable feu dans le corps permettant de lutter avec ardeur pour la victoire. À l’image de ces trois Grâces, ou plutôt ici des Amazones, certaines femmes combattaient aussi parfois dans les arènes du monde romain. De plus, l’amphithéâtre, tout comme le théâtre, était un lieu de consommation alimentaire puisque de nombreux marchands ambulants vendaient des mets aux spectateurs dans les gradins et aux abords de ces lieux saucisses fumantes, gâteaux consistants ou boissons rafraîchissantes permettaient de se restaurer tout en se délectant du spectacle offert. Les biographies d’empereurs laissent entendre que le prince lui-même pouvait manger en public lors des combats dans l’arène, depuis la loge qui lui était réservé. Outre les gladiateurs, les légionnaires romains sont aussi présentés en train de boire comme sur une publicité Perrier de 1939 où le soldat boit dans son casque. La boisson du soldat romain est une composante importante des réalités du monde militaire romain. Il consomme très souvent la posca, c’est-à-dire une eau vinaigrée. C’est cette même boisson qui est donnée au Christ sur la croix dans le Nouveau Testament afin de le désaltérer, puisqu’elle était très réputée pour cette faculté. C’est peut-être cette scène biblique qui est sous-jacente à cette publicité des années 1930. Perrier 1939 Le marketing des boissons n’hésite pas à s’emparer des découvertes archéologiques récentes pour la promotion de certains produits. Ainsi, en remontant le temps bien avant Rome, la découverte du célèbre Ötzi ayant vécu vers 3300 av. et dont le corps exceptionnellement préservé dans la glace fut découvert dans les Alpes entre l’Autriche et l’Italie a donné lieu à la commercialisation de produits, comme une boisson énergétique à son nom ou une liqueur produite dans le Tyrol. L’évocation du milieu hostile dans lequel vécut cet individu ne peut que mettre en exergue la force de cette boisson et le feu qu’elle fait naître chez celui qui la boit, rappelé par l’illustration de la bouteille, afin de supporter le froid des milieux alpins et sa rudesse. * Nous constatons donc que la culture populaire peut parfois se faire le relais du souvenir des pratiques alimentaires des Anciens tout autant qu’elle contribue à l’élaboration de lieux communs qui leur sont liés. Ces stratégies culturelles et commerciales nous rappellent combien l’aliment, depuis l’Antiquité, est le vecteur de valeurs intrinsèques à une société il est porteur d’une identité et de systèmes de représentations perpétués par le partage et la consommation de nourriture. L’image qui est agrégée à l’aliment dans les mentalités individuelles et collectives implique que l’acte de manger est éminemment symbolique. Ainsi, à travers les exemples évoqués dans cette brève présentation, nous pouvons voir que notre alimentation contemporaine est parfois pensée en miroir, bien que le reflet soit souvent inexact, de celle de nos lointains ancêtres du monde gréco-romain et de leur univers. Dimitri Tilloi-D'Ambrosi, "À la table des Anciens entre fantasme et réalités", in Fabien Bièvre-Perrin éd., Antiquipop, Lyon, 22/06/2017 [ISSN 2553-4114]. URL consulté le 25/08/2022
Le terme théâtre » vient du grec theatron et signifie le lieu où l'on regarde ». Le théâtre est ainsi avant tout un espace de spectacle. Né dans l'Antiquité grecque, il est devenu un genre littéraire qui s'est épanoui de manière diversifiée en fonction des époques. 1. Le théâtre antiqueLe théâtre grec Les tragédies et comédies grecques, dont la représentation remonte aux vie et ve siècles avant ont une origine religieuse, liée au culte de Dionysos. Le théâtre est donc dans son origine lié au sacré. Ces représentations ont lieu lors de fêtes organisées par l'État. Deux fois par an, elles réunissent les citoyens autour d'un concours entre trois auteurs sélectionnés à l'avance. Pendant les trois jours de cérémonies, ceux-ci font représenter plusieurs pièces chacun. Ainsi le public asiste-t-il à une quinzaine de représentations, depuis le matin jusqu'au crépuscule. Cette manière de voir du théâtre est assez éloignée de celle qui est la nôtre aujourd'hui, à part à l'occasion de certains festivals. Le lieu de ces représentations est un édifice à ciel ouvert, pouvant accueillir un public très nombreux, occupant les gradins. Face à lui se trouve la scène, au-dessus de laquelle un balcon peut voir apparaître les dieux. Il y a également une fosse d'orchestre, un espace circulaire dans lequel se trouve un autel dédié à Dionysos et réservé au chœur par conséquent situé à la fois avec » les acteurs, et séparé d'eux. Le chœur est composé d'un certain nombre de choreutes, qui prennent en charge la partie lyrique du spectacle le chant. Il était accompagné au départ d'un acteur le protagoniste puis on en ajouta deux autres le deutéragoniste et le tritagoniste. Avec l'évolution du théâtre, la part lyrique a diminué, au profit du dialogue. À l'époque, tous les rôles sont tenus par des hommes, portant des masques le visage de l'acteur n'exprime donc pas une psychologie nuancée et les nuances de l'émotion passent par le ton et les gestes. Les acteurs portent des tuniques colorées, la couleur permettant d'aider les spectateurs à distinguer les différents rôles. Les pièces grecques se composent d'un certain nombre de moments » définis un prologue, puis l'entrée du chœur parodos », puis des épisodes coupés par des chants du chœur, enfin la sortie du chœur exodos ». Eschyle, Sophocle, Euripide sont les auteurs tragiques les plus célèbres. Leurs œuvres sont non seulement reprises encore aujourd'hui, mais sont aussi des sources d'inspiration pour certains dramaturges contemporains. Le théâtre romain Comme à Athènes, le théâtre romain a une dimension religieuse les représentations sont liées au culte de Bacchus. Comme à Athènes également, la dimension politique est présente, puisque le théâtre se joue lors des Jeux, ou lors de cérémonies importantes réunissant le peuple. Le chant, la danse, la musique accompagnent encore le texte – le théâtre est un spectacle total ». Les accessoires sont plus nombreux que dans le théâtre grec le rideau de scène apparaît, les costumes sont parfois somptueux, la machinerie se développe. Les masques sont toujours présents. Sur la scène, pas de décor » au sens moderne quelques portes, signifiant une demeure ou un palais, et parfois une machinerie permettant de faire apparaître un dieu récitant une tirade – d'où l'expression deus ex machina ». Plaute et Térence ont écrit de nombreuses comédies, dont Molière a parfois pu s'inspirer. 2. Le Moyen Âge et la Renaissance en France Au xiiie siècle, le théâtre se joue sur la place du village ou de la ville. Les spectateurs sont des bourgeois » habitants du bourg, tandis que les cours des seigneurs préfèrent les spectacles de tournois, de ballets, etc. On peut alors répartir les pièces de théâtre en deux genres » les mystères, qui reprennent des épisodes bibliques ou des vies de saints, et les farces. Au cours des xive et xve siècles, les spectacles deviennent payants. De ce fait, le théâtre se joue de plus en plus souvent dans des lieux clos et non plus sur la grand-place. Peu de décors sont utilisés au Moyen Âge on se contente parfois d'écriteaux signalant les lieux. Mais les machineries se développent, afin de créer des effets spéciaux ». Au milieu du xvie siècle, les mystères c'est-à-dire le genre théâtral le plus prestigieux sont interdits. En effet, l'Église estime désormais que la foi doit être l'affaire des doctes, et non des acteurs. Ainsi, malgré quelques résistances, le théâtre sombre dans le déclin. Il faudra attendre une redéfinition de cet art pour qu'il reprenne consistance. 3. Le xviie siècle siècle du théâtre Le xviie siècle voit s'amorcer plusieurs nouveautés. Le métier de comédien, même s'il est méprisé par l'Église et une part de l'opinion, fascine de plus en plus. Les femmes peuvent quant à elles enfin monter sur scène. Enfin, en 1630, le théâtre est reconnu comme un art officiel par Richelieu. Plus tard, dans la dernière partie du siècle, Louis XIV agira en mécène de nombreuses pièces seront créées à la Cour du Roi. Cependant, le clergé est dans sa majorité hostile au théâtre, et considère que les comédiens doivent être excommuniés. Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette la tragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter il existe cependant quelques formes mêlées » Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie. Même si la tragédie est le genre noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources de la farce à la grande comédie », c'est-à-dire des comédies en vers, offrant des personnages nuancés, autour de sujets importants cf. Tartuffe, Le Misanthrope. Comédie Tragédie Personnages de bourgeois Personnages nobles Sujet = famille, vie sociale, argent, amour sphère privée Sujet = pouvoir, politique, amour sphère publique Forme assez libre ; vers ou prose Cinq actes ; vers Registre comique et fin heureuse Registre et dénouement tragiques Unité de lieu, de temps, d'action Unité de lieu, de temps, d'action La règle dite des trois unités » impose que le sujet traité par une pièce ait lieu en 24 heures, se passe dans un seul lieu, et soit uni par une cohérence forte on ne raconte pas plusieurs histoires » à la fois. On doit également observer la règle de bienséance pas de sang ni de scène choquante sur scène. Les auteurs les plus célèbres de ce siècle sont Molière pour la comédie, Corneille et Racine pour la tragédie. 4. Le xviiie siècle théâtre et Lumières Les unités », reconnues comme essentielles au xviie siècle car elles permettaient selon Boileau, entre autres de donner plus de vraisemblance aux pièces, apparaissent peu à peu comme des carcans dont les auteurs cherchent à se défaire. De plus, les philosophes des Lumières prennent violemment parti contre le clergé et son attitude autoritaire envers le théâtre. Les esprits libres » estiment que le théâtre est non seulement un divertissement innocent, mais aussi un moyen pédagogique Voltaire et Diderot soutiennent l'idée selon laquelle la représentation des vices et des vertus peut éclairer » les hommes. Deux noms, en dehors des philosophes », s'imposent dans ce xviiie siècle Marivaux, et Beaumarchais. Chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi, dans plusieurs comédies par exemple La Double inconstance, les personnages cachent leur identité à leur promise, en prenant le costume de son valet ou de sa suivante. Chacun veut en effet connaître son promis de façon masquée – mais c'est lui-même aussi qu'il découvre, dans ce jeu de masques. Le langage de Marivaux retranscrit les moments de séduction entre les héros, et les interrogations des personnages sur leurs propres sentiments c'est le marivaudage ». Beaumarchais, avec Le Barbier de Séville ou Le Mariage de Figaro, donne au personnage du valet une importance cruciale. Le valet était déjà un personnage important auparavant chez Molière par exemple, avec Scapin, Sganarelle, etc., mais il est chez Beaumarchais porteur de revendications de justice et d'égalité sociale nous sommes dans un théâtre pré-révolutionnaire ». 5. xixe siècle le refus des cages »Au xixe siècle, les règles du xviie siècle les unités, la bienséance sont définitivement abandonnées. Les auteurs du romantisme veulent un autre théâtre. Ils souhaitent un type de pièces capable de mettre en scène l'Histoire et le pouvoir, dans une dramaturgie ample et un style qui ne soit plus soumis aux bienséances. Victor Hugo parle des unités comme d'une cage » et déclare, de façon provocatrice J'ai disloqué ce grand niais d'alexandrin ». Dans cette mouvance, on peut également citer Alfred de Vigny ou Alexandre Dumas. Ce nouveau type de pièces, nommées drames romantiques », engendre de véritables combats entre leurs partisans et leurs détracteurs – et l'un de ces combats est resté célèbre sous le nom de bataille d'Hernani ». Le 25 février 1830, Hugo fait représenter le drame nommé Hernani. Le premier soir, de violentes altercations secouent la représentation. Pourtant, même si la pièce choque, elle s'impose par sa force. Alfred de Musset, autre auteur romantique, se distingue en ce qu'il renonce assez vite à faire représenter ses pièces. Après l'échec de La Nuit vénitienne, il écrit des drames romantiques par exemple Lorenzaccio ou des drames et comédies, en prose, mêlant des jeunes gens amoureux et des personnages vieillissants, grotesques et autoritaires, dans des décors multiples, difficiles à mettre en scène. Le théâtre, avec Musset, est fait pour être lu et imaginé plus que pour être vu. 6. Le xxe siècle des tendances diverses Au xxe siècle, le théâtre emprunte diverses voies – que les auteurs d'aujourd'hui creusent et diversifient encore. • Certaines pièces poursuivent dans la veine de la comédie de mœurs, déjà présente au xviie siècle, et qui avait connu un regain de succès à la fin du xixe siècle, avec Georges Feydeau et Eugène Labiche auteurs de vaudevilles. • Apparaît simultanément un théâtre de la subversion » Alfred Jarry, avec Ubu roi, présente une pièce faite pour choquer la première réplique est un Merdre ! » retentissant. Dans une certaine proximité avec le mouvement Dada ou le surréalisme, ce théâtre rejette toute psychologie des personnages pour préférer une représentation brute, presque abstraite, de l'homme. • Après Alfred Jarry ou Antonin Artaud, des auteurs comme Eugène Ionesco ou Samuel Beckett et plus récemment Marguerite Duras mettent en question dans leurs œuvres le personnage théâtral, le genre des pièces Ionesco affirme ainsi que le comique est l'autre face du tragique », et le langage même. Des cris, des répliques apparemment dénuées de sens se succèdent pour donner une image à la fois drôle et effrayante de l'humanité. • Enfin et même si ces directions ne sont pas exhaustives, la première moitié du xxe siècle voit un retour du tragique Jean Cocteau, Jean Anouilh, Jean Giraudoux reprennent des mythes antiques comme celui d'Œdipe, d'Antigone ou d'Electre, tout en les modernisant. Ils montrent ainsi d'une part la permanence des interrogations humaines, d'autre part le sens nouveau que l'on peut donner à ces mythes, dans le contexte bouleversé de la Première Guerre mondiale et de la montée des fascismes. Exercice n°1 À quel culte le théâtre est-il lié dans la Grèce de l'Antiquité ? Cochez la bonne réponse. Eschyle est un dramaturge et Héphaïstos, le dieu du feu et des volcans. Exercice n°2 À quel genre appartient Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux ? Cochez la bonne réponse. C'est une pièce qui appartient au théâtre de l'absurde. Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux est une comédie dans laquelle les jeunes héros cherchent à connaître leurs sentiments et ceux qui leur sont portés. Exercice n°3 Lequel de ces personnages est un valet imaginé par Beaumarchais ? Cochez la bonne réponse. Figaro est le valet qui traverse l'œuvre de Beaumarchais. Bartholo est un personnage du Barbier de Séville, le tuteur de Rosine. Sganarelle est un personnage récurrent dans l'œuvre de Molière, notamment le valet de Dom Juan. Exercice n°4 Cochez la ou les bonnes réponses. renoue avec les règles du théâtre classique unité de lieu, de temps et d'action, règle de bienséance. accorde beaucoup d'importance à la versification. n'existe que pour être joué sur scène. provoque des polémiques parmi lesquelles celle de la bataille d'Hernani », qui est restée célèbre. Au contraire, le théâtre romantique refuse les cages » et veut s'affranchir des règles du théâtre classique. Le théâtre de Musset par ailleurs, est autant fait pour être vu et imaginé que pour être joué. Exercice n°5 Comment commence la pièceUbu roi d'Alfred Jarry ? Cochez la bonne réponse. Ubu roi d'Alfred Jarry est une pièce écrite pour choquer. C'est Zazie dans le métro, un roman de Raymond Queneau, qui commence par Doukipudonktan ? ». Exercice n°6 Qui est l'auteur de la tragédie Œdipe roi ? Cochez la bonne réponse. Eschyle, Euripide et Sophocle sont les trois plus grands tragiques grecs dont les œuvres nous soient parvenues. Exercice n°7 À quel culte le théâtre est-il lié dans la Rome de l'Antiquité ? Cochez la bonne réponse. Esculape est le dieu de la médecine et Proserpine, la déesse des saisons. Exercice n°8 Le théâtre romain se caractérise notamment par Cochez la ou les bonnes réponses. un décor riche et réaliste. Le théâtre romain, comme le théâtre grec, est un théâtre qui se joue avec des masques et des costumes sompteux. En revanche, le décor y est généralement minimaliste. Exercice n°9 Au Moyen Âge, en France, le théâtre Cochez la ou les bonnes réponses. est avant tout un spectacle de cour. propose à ses spectateurs des mystères épisodes de la vie des saints ou de la Bible. est interdit par l'Église dès le xiie siècle en raison de la manière dont les acteurs rient de la vie des saints. développe peu à peu tout une machinerie scénique ainsi que des effets spéciaux. Au Moyen Âge, en France, le théâtre est un spectacle bourgeois », c'est-à-dire destiné aux gens du bourg. Il propose des mystères et des farces à ses spectateurs, sur une scène simple du point de vue des décors, mais de plus en plus animée de machineries et d'effets spéciaux. Il connaît un essor remarquable jusqu'au xvie siècle, quand l'Église décide d'interdire la représentation de mystères. Exercice n°10 Quelles sont les principales caractéristiques de la comédie au xviie siècle ? Cochez la ou les bonnes réponses. Les personnages sont des nobles. La comédie aborde différents aspects de la vie familiale et sociale, restant généralement dans la sphère privée. La pièce se découpe obligatoirement en cinq actes écrits en vers. Le registre est comique et la fin, généralement heureuse. L'unité de temps, de lieu et d'action ne s'applique pas. La comédie, qui met en scène des bourgeois et non des nobles, a une forme plus libre que la tragédie et n'est pas forcément en vers. En revanche, l'unité de lieu, de temps et d'action s'applique. Exercice n°11 Quelles sont les principales caractéristique de la tragédie au xviie siècle ? Cochez la ou les bonnes réponses. Les personnages sont des nobles. Le sujet abordé est grave et triste. Le registre est tragique et la fin, généralement malheureuse. La pièce se compose de cinq actes écrits en vers. La pièce respecte l'unité de lieu, de temps et d'action du théâtre classique. La règle de bienséance », qui préconise d'éviter toute scène sanglante ou choquante, ne s'applique pas. La tragédie aborde des sujets en rapport avec la sphère publique le pouvoir, la politique, etc. Ce ne sont pas forcément des sujets graves et tristes, mais le registre tragique amène à les traiter de manière grave. Enfin, la règle de bienséance » vaut pour tout le théâtre classique, tragédie incluse. Exercice n°12 À quel genre appartient Andromaque de Racine ? Cochez la bonne réponse. Andromaque de Racine est une tragédie classique. Exercice n°13 À quel genre appartient Tartuffe ou l'Imposteur de Molière ? Cochez la bonne réponse. Tartuffe ou l'Imposteur de Molière est une comédie, comme la plupart des pièces de ce célèbre dramaturge. Son titre est d'ailleurs typiques des œuvres de Molière un nom, suivi d'une qualité ou d'un défaut dont le personnage est l'archétype.
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