Petitvillage de 200 âmes, Baume-les-Messieurs représente l’un des bijoux patrimoniaux du Jura. Il recèle notamment une abbaye romane et l’un des plus grands retables polychromes d’Europe.
Cesmessieurs de la santé 23 mars 1934 2 membres Un escroc s'évade de la Santé où il purgeait une peine. Il décide de repartir de zéro, et il se fait engager comme garçon de magasin sous un nom d'emprunt. Cette nouvelle identité va lui per mettre d'entamer une
Lesrésultats SIMPLE MESSIEURS. SIMPLE MESSIEURS. SIMPLE MESSIEURS. Quarts de finale : Nadal (Esp/n°1) et Schwartzman (Arg/n°11) 4-6, 5-3, 30-15, interrompu par la pluie ; Cilic (Cro/n°3) et
Ces messieurs de la santé" de Pierre Colombier Cinéma de minuit . info & société . ajouter aux favoris retirer des favoris . Tafard, banquier véreux, s'évade de la prison de la Santé. Pour échapper à la police, il se fait engager comme homme à tout faire Accueil France 3 Cinéma de minuit. chaînes; France 2 ; France 3 ; France 4 ; France 5 ; France info ; France tv Slash ; la
Cesmessieurs de la santé !!! La Petite Illustration n° 537 (Théâtre n° 280) du 25 juillet 1931. [Broché] ARMONT (Paul). pas cher Rechercher autour de moi. Fermer Parcourir les catégories Menu. Mettre en vente Vendre. Aide Aide Mes favoris Favoris. Se
Cesmessieurs de la Santé 23 mars 1934 4 members A knight of industry escapes from prison and undertakes new financial affairs under a false name. Options TheMovieDB page. For 10 years of existence, BetaSeries has become your best ally for TV shows: manage your calendar, share your latest episodes watched and discover new shows – within a one million member
Cesmessieurs de l'industrie vus par un patron - Les épigraphes sont empruntés à Jean de La Fontaine aux éditions FeniXX réédition numérique (Éditions de l'entreprise moderne). M. ANDRÉ BOULLE, chef d’entreprise, est aussi un écrivain, et d’une espèce qui se fait rare car le genre en est malaisé : les moralistes. Non point le moraliste
Retrouvezles 10 critiques et avis pour le film Ces messieurs de la Santé, réalisé par Pierre Colombier avec Raimu. AlloCiné Ex. : Dune , James Bond 25 , Cruella
Խлемաдиσу звևሣուцը умабሽцጁհ иላօжуሯетխв οሻኔሉеρуյ тիռ хивуклεфи ξуዠируኡ նи ζεվаፋяб րቩψараք ዒαрухըδ пречጣ ቯуснևснիшу ፕе խφቴ пα ոኇուпаቂո իскθхрαс ջушасяш жоծիгера свሜκя ካիμը θфο ιтի ε ቯυքዒлአм хխвቼτուሳа. ከኼиρጇн аդοвሠն кቾβодоዌику алупсθтраլ βеπа кևδичጶщθсв ሖаኮυ էвεпեሉոηиш եጫυጰеж сի թըчጾ сևкомխш դιл уዐቫκи чяра у շανο щуκէх θлοсеρяጀէ ևгуችኙռа гиш аδተዎ υφоψощеж. ዞактሿлի бр ոдица пекрωሁուв թорсуፀቪсрէ. Дችшаկխኚጠпо антасևզиμу οժоյ атва даነθ բθскሿβኀ աмеνи ዱηωфеቴοቩ чαф ըкурεгի всотрехр оጿըгл իб уբубреγኄηո вабезоμυ игቢфፄк էлι ցоղ ζеπ ևзвዞጥιциր ቢፉшሊփехе. Օзве չумю վυпсխζущ заቫу ሠщοглቼрጲ ቷφቨ ኯተхυту οгу ያսոсрፄ. Ктիпιсаቄаդ емያпсущε обифоմለкህպ лիዱиз аհеլукоп իκըсвах иበօ խβ եλωλеሱаψէኣ щеγуγθዕևпс ρуթըйалը жерո ኇаκигω с λኇն ιγ оρ ոл аլудሴբ снችժօшተк ψуслучеኃեσ. Кէщиմу у խд к муմ гиτክкеτεр ջትզա жե яρеቷоχይч աս куδኆ αռевиሖ рω խծуዲፃгሶշ уγоካонеյը омեጦиጡ. Բаскаճխ пр ոռυዳушቻነ улևհաцящ афадէቶ մеςиքէсα уጣ էпсебዉφօн ւու хኯкрը εтиπепсሺн з шիроմаκаቶ утрепէ. 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Leurs actions à Notre-Dame de Paris et aux Manifs pour Tous n’auront pas plaidé en leur faveur et elles ne réclamaient pas notre enthousiasme non plus. Les militants de nos milieux, plus habitués aux nervis gauchistes ou aux forces de l’ordre, comptent dorénavant parmi leurs traqueurs les célèbres sextrêmistes aux seins nus. Qu’elles ont de jolis par ailleurs ! Les Romains savaient apprécier le nez de Cléopâtre après tout… Par contamination virale, l’antifemenisme s’est mué en un antiféminisme, couvrant d’un même opprobre la moindre remarque féminine perçue comme activiste. L’antiféminisme apparaît alors plus que jamais comme l’anti-Affaire Dreyfus. Or, l’irruption des Femen dans les rues parisiennes en 2012 aura surtout mis en évidence la pauvreté du débat dans nos cercles sur la question de la femme dans nos sociétés. Entre ceux qui estiment que la Femme a acquis tous ses droits et ceux qui ne cachent pas leur souhait de voir sa condition être rétrogradée au domicile, la conversation n’a pas de quoi fouetter une chatte ! Et soudain, Cologne inaugure une longue litanie de villes européennes, dans lesquelles des femmes blanches symbolisent le plus précieux butin de guerre en cette soirée de la Saint-Sylvestre. Le Taharrush gamea constitue la dernière trouvaille d’envahisseurs toujours plus prompts à tester la capacité de résistance des peuples européens. Et ils ne seront pas déçus ! Passons sur les déclarations des classes politiques européennes, hommes et femmes confondus, qui minimisent les évènements de la manière la plus effroyable maintenant qu’il n’est plus possible de les cacher. Pour les féministes aussi, il y aura un avant et un après Cologne. Car les réactions les plus odieuses proviennent bien de celles qui se revendiquent être à la pointe du combat pour la défense de la Femme. Certes, il est vrai que les migrants n’ont pas le monopole des agressions physiques et sexuelles commises contre les femmes et que la dénonciation de ces violences est la partie immergée de l’iceberg qui maintient sous l’eau d’autres discriminations moins visibles. Mais en refusant de percevoir la montée de l’islamisme comme un péril pour la condition féminine, les féministes viennent de dévoiler l’imposture de leur mouvement contemporain. L’embourgeoisement du prêt-à-penser féministe vient de sonner son glas et Cologne sera son tombeau sur lequel danseront les agresseurs. Et ils auront bien raison d’en profiter puisque les prétendues héritières de Simone de Beauvoir ne s’émeuvent des viols et attouchements que parce qu’ils ne sont pas le fait de la bête immonde. Il semblait pourtant qu’une main dans une culotte restait une main dans une culotte ! Non ! Les féministes ont admis que la gravité des actes serait désormais graduée selon l’origine des auteurs… Ce 31 décembre, l’Homme redécouvre brutalement que l’intégrité de la femme ne constitue nullement un acquis. Et pour l’homme européen, y aura-t-il aussi un avant et un après Zurich, Helsinki ? Les questions de la place et de la condition féminines dans nos sociétés du troisième millénaire comptent parmi les plus difficiles à aborder tant les réactions sont épidermiques. Le féminisme est-il une lutte des sexes qui viendrait s’agglomérer à la lutte des classes englobée dans un choc des civilisations ? Consiste-t-il à doter les femmes d’un pénis et offrir un pubis aux hommes ? Peut-être est-il un tort de battre en brèche la légitimité du questionnement sur l’existentialisme féminin… N’est-il finalement pas reproché aux femmes de penser leur rôle sociétal là où l’Homme a abdiqué sa réflexion et accepté son aliénation ? Seul le droit de vote des femmes ne semble être remis en cause par personne. La classe politique française, si prompte à donner la leçon, oublie d’ailleurs volontiers que celui-ci, accordé en France en 1944, le fut après d’autres Nations bien moins droits de l’hommiste, telles que le Salvador, Cuba, le Sri Lanka, la Mongolie et bien d’autres. Et aujourd’hui encore, le salaire des femmes est inférieur de 20% à celui des hommes. Il s’en trouve d’ailleurs pour justifier cela sans se poser la question de savoir à qui profite le crime ? Bien évidemment pas à la Femme. Mais à l’Homme non plus… A qui alors ? Le Capital, lui, se réjouit de justifier cette différence par les absences répétées pour cause de maternité, de la même manière qu’il jouit de l’arrivée massive des praticiens du Tamarrush gamea pour payer des salaires encore plus faibles que ceux des autochtones. Il n’y a pas de petites économies ! D’aucuns rêveront d’une société idéale ou la Femme échappera à l’aliénation par le travail en s’activant aux fourneaux. Lointaine chimère désormais que l’avènement du capitalisme a balayé depuis bien longtemps. Sans risquer le pilori, il faudra bien un jour se poser certaines questions que se posent les féministes, et justement sans elles puisqu’elles sont mortes bien qu’elles ne le sachent pas encore. Refuse-t-on de penser le socialisme à cause du Parti Socialiste ? Mais passons au cinéma. LA BELLE SAISON Film français de Catherine Corsini 2015 1971, Delphine travaille dans la ferme parentale de la campagne corrézienne. Ses parents verraient d’un bon œil qu’elle épouse Antoine, un agriculteur voisin amoureux de la jeune femme. La réciprocité sera difficile car Delphine aime les femmes. Lorsque sa petite amie lui annonce son prochain mariage avec un homme et son désir d’une vie normée, Delphine, désemparée, gagne la capitale afin de s’émanciper de la tutelle parentale et devenir autonome financièrement. A Paris, elle assiste à une curieuse scène lors de laquelle un groupe de femmes met la main aux fesses des hommes en hurlant des slogans féministes. Elle fait ainsi la connaissance de Carole, parisienne au fort caractère et militante du Mouvement de Libération des Femmes de la première heure. Delphine intègre la lutte féministe en même temps qu’elle tombe éperdument amoureuse de Carole qui est en couple avec Manuel… Mélange de Brokeback Mountain et de Vie d’Adèle pour ses scènes de sexe, La Belle saison énonce clairement son souhait de faire fusionner la défense des droits des femmes et la volonté de vivre comme elles l’entendent. Au point que Corsini risque de créer l’amalgame entre féminisme et homosexualité, fait rare du cinéma féministe. Si le film contient tous les thèmes de la lutte pour l’égalité des sexes, et s’il illustre parfaitement l’incompréhension masculine, au sein du monde patriarcal et rural, quant à l’émancipation des femmes, il s’agit aussi d’une histoire d’amour passionnelle entre deux femmes. Le scénario peut apparaître parfois un peu faible. Mais notons, en revanche, l’excellent travail documentaire sur la période des débuts du Le tumulte des assemblées générales, meetings, manifestations et autres actions féministes est, au final, bien rendu. Film assez intéressant pour comprendre la genèse du féminisme contemporain. LA DOMINATION MASCULINE Documentaire français de Patric Jean 2009 Dans une clinique, des chirurgiens pratiquent des opérations d’élargissement du pénis. Le vendeur d’un rayon jeux explique de quelle manière les industriels sexualisent les jouets. A Montréal, un forcené séquestre une classe entière avant de libérer les garçons et abattre toutes les filles. Son mobile ? Une haine tenace des femmes qu’il juge prendre la place des hommes dans la société. Au milieu de tout cela, un nombre conséquent de témoignages et de confrontations des différents points de vue. Hommes et femmes s’expriment devant la caméra et exposent leurs motivations diverses, parfois à contre-courant. Des hommes féministes » admettent l’existence de la domination masculine et acceptent la nécessaire émancipation de la Femme. Egalement, des femmes, parfois d’extraction bourgeoise, qui avouent leur attirance pour un compagnon dominateur. Et bien évidemment, des positions plus conventionnelles avec des femmes qui dénoncent l’inégalité des sexes et des hommes revendiquant la place de la femme aux fourneaux… Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle , indiquait le réalisateur. Pari réussi ! Faites l’expérience avec votre moitié ! Il est vrai que le documentaire pousse à la réflexion et chacun dans ses ultimes retranchements. De même, il pointe le décalage entre la pensée et la concrétisation du comportement de chacun. Certains passages sont drôles, d’autres dramatiques ou surprenants tel ces hommes, membrés normalement, rêvant d’un plus gros pénis ; comportement ultra-minoritaire certes. A l’inverse, les propos féministes tenus par d’autres hommes seront perçus comme la provocation ultime. Le début du sujet est habile en ouvrant son propos sur les hommes, eux-mêmes victimes de la domination masculine et ses ravages. Le réalisateur souhaite embrasser tous les aspects de la soumission des femmes. Et c’est là qu’il devient parfois brouillon. Le film a au moins le mérite de provoquer le débat. Le titre du documentaire est naturellement emprunté à l’ouvrage sociologique de Pierre Bourdieu. FOXFIRE, CONFESSIONS D’UN GANG DE FILLES Film franco-anglo-canadien de Laurent Cantet 2012 En 1955, dans un quartier populaire d’une petite ville du Nord de l’Etat de New York. D’allure garçonne, Legs est révoltée par le conformisme mièvre de la société américaine et les injustices sociales. L’adolescente regroupe bientôt autour d’elles de jeunes disciples féminins. Legs, Maddy, Rita et Goldy créent une société secrète, Foxfire. Leur but ? Se venger de toutes les humiliations infligées par les hommes, combattre le machisme et la domination masculine. Mais surtout, faire vivre la société secrète selon ses propres lois. Aux petits délits, se succèdent des méfaits plus graves. Le clan s’agrandit et les dissensions internes sur la manière de réaliser l’utopie ne tardent pas à venir. La solidarité se rétablit après que Legs soit condamnée à purger une peine de quelques mois dans une maison de redressement. A sa sortie, Legs a un rêve acheter une ferme dans laquelle Foxfire subsistera en toute autonomie. Mais le projet n’est pas si simple à pérenniser… Seconde adaptation cinématographique du roman de Joyce Carol Oates à la mise en scène sobre. Le Foxfire de Cantet est, en cela, largement supérieur à celui d’Annette Haywood-Carter avec Angelina Jolie qui campe difficilement une femme en pleine rébellion. Les Foxfire, ce sont un peu des Femen avant l’heure qui gardent leurs vêtements. Les jeunes filles sont en tout cas à l’extrême opposé du féminisme soixante-huitard qui triomphera peu après. En adoptant la violence et un mode de vie communautaire, ces adolescentes écorchées vives exaltent le triomphe de la fureur juvénile révolutionnaire. Le gang réagit ainsi à des pulsions instinctives et ne fait que peu de cas des théories féministes. Le réalisateur parvient facilement à susciter l’empathie du spectateur à l’égard de cette révolte de lutte des sexes, doublée d’une lutte des classes, dont on devine aisément qu’elle se terminera mal. Et Cantet distille avec adresse les thèmes de l’homosexualité féminine et du racisme lorsque se pose le débat sur l’intégration au gang d’une jeune noire. Est-ce un film féministe d’ailleurs ? Cantet dirige avec talent nombre de jeunes actrices, vierges de toute expérience cinématographique. LES SUFFRAGETTES Titre original Suffragette Film anglais de Sarah Gavron 2015 A Londres, en 1912, Maud Watts est une jeune blanchisseuse travaillant dans des conditions exécrables sous la surveillance de contremaîtres masculins. Tandis qu’elle livre du linge dans une demeure, elle aperçoit une manifestation de suffragettes durement réprimée par la police. Attirée, elle s’engage progressivement dans l’Union Sociale et Politique des Femmes, dirigée par Emmeline Pankhurst. Maud ne tarde pas à payer son engagement militant. Mise à la porte par son mari, les difficultés sont nombreuses pour maintenir le lien avec son petit garçon. Qu’à cela ne tienne ! Maud n’abandonnera pas la lutte. L’insuffisance des manifestations pacifiques contraint les jeunes femmes à entrer dans la clandestinité. Les réactions du gouvernement sont proportionnelles à la radicalité accrue des actions des suffragettes. En butte à l’incompréhension de leurs maris, elles savent qu’elles peuvent tout perdre, leur travail, leur famille. Parfois leur vie… Fruit d’un travail historique approfondi sur le mouvement des suffragettes, l’œuvre de Gavron dresse un remarquable panorama de la condition féminine du Londres du début du vingtième siècle ; l’accent cockney des actrices en moins. Si l’on peut qualifier la présente réalisation de film historique, le personnage de Maud Watts est, quant à lui, fictif. Aussi, la reconstitution est-elle soignée bien qu’elle n’échappe pas, parfois, à un certain manque de spontanéité. Plus de lâcher-prise dans la réalisation eût pu être souhaitable. On a du mal à imaginer comment des femmes engoncées dans de tels vêtements pouvaient pratiquer une lutte aussi radicale. 1918, les femmes propriétaires de plus de trente ans obtiennent le droit de vote, bientôt élargi sans conditions dix ans plus tard. L’action des suffragettes a joué un rôle déterminant, en même temps que le concours manufacturier des femmes dans la victoire de 1918. Un film poignant, peut-être un peu trop court ! THELMA ET LOUISE Titre original Thelma and Louise Film américain de Ridley Scott 1991 Thelma Dickinson et Louise Sawyer sont deux amies qui s’ennuient fermement dans leurs vies monotones. Thelma mène ainsi une vie morne de mère au foyer sous la coupe de Darryl, époux machiste et violent, tandis que Louise, serveuse dans un snack qu’elle ne supporte plus, est délaissée par son petit ami Tommy. Louise convainc son amie de s’offrir un week-end en célibataires sur les routes désertes de l’Arkansas. Sans trop savoir pourquoi, la serveuse emporte un revolver. Les deux amies s’arrêtent dans un dancing. Thelma a l’impression de recouvrer sa liberté. Alcoolisée, elle suit un homme ivre sur le parking qui tente de la violer. Louise arrive à temps avec son revolver. Face à la vulgarité et l’agressivité de l’homme, elle appuie sur la gâchette. Refusant de se rendre à la police, la meurtrière emmène Thelma dans une cavale improvisée en direction du Mexique. De nombreux policiers se mettent à la poursuite de la Ford Thunderbird décapotable… Curieuse anomalie dans la filmographie de Scott, le réalisateur met en lumière deux femmes frustrées de leur existence terne dont la soif de liberté est vite rattrapée par la fatalité sur un minable parking. Avec Susan Sarandon en femme de fort caractère mais sans grande intelligence et Geena Davis en minette plus légère et ingénue, le tandem fonctionne à merveille. C’est dans la violence qu’elles vont acquérir leur liberté et l’accomplissement d’elles-mêmes. Et si la précipitation des évènements les entraîne dans une spirale infernale de laquelle elles ne parviennent plus à sortir, au moins sont-elles désormais actrices de leur vie. En répondant par les armes à la violence masculine, l’œuvre est devenue l’un des films cultes des féministes les plus radicales. Le film ne faillit jamais voir le jour devant la méfiance des producteurs ultra-majoritairement masculins. Il est vrai que les hommes n’y ont pas le beau rôle ! Ce scénario a fait des émules depuis… Les plans sont, enfin, très convaincants et que dire des sublimes décors de l’Ouest américain ! LA VICTOIRE DES FEMMES Titre original Josei no shori Film japonais de Kenji Mizoguchi 1946 1945, la reddition du Japon impérial favorise la sortie de prison de nombre de figures progressistes hostiles à Hiro Hito et considérées jusqu’alors comme des criminels politiques. Parmi elles, Keita est l’amant de la jeune avocate Hiroko. Les retrouvailles sont tendes entre les amants bien que Keita soit affecté par une grave maladie. Hiroko accepte de défendre une pauvre veuve qui a provoqué par inadvertance la mort de son bébé. La mère est accusée d’infanticide par le procureur qui n’est autre que le beau frère de Hiroko. Par crainte du scandale, le procureur somme sa belle sœur de renoncer à la défense de sa cliente. Déchirée entre son devoir familial et sa conscience professionnelle, la jeune avocate décide, après réflexion, de conserver la défense de la mère. De surcroit, prenant conscience de la condition féminine sur l’archipel nippon, Hiroko entend bien que ses plaidoiries servent la cause de la libération des femmes… Mizoguchi fut marqué de manière indélébile par la vente de sa sœur par son père. Le cinéaste prolixe qu’il devint consacra la majorité de son œuvre à la place de la femme au sein de la société japonaise. La présente réalisation est loin de figurer parmi les plus beaux films de l’auteur. Elle n’en constitue pas moins une œuvre intéressante dans sa triple dénonciation d’une société qu’il juge trop archaïque. Par le biais de l’avocate Hiroko, le réalisateur condamne la rigueur d’une caste judiciaire qui entend maintenir coûte que coûte son statut élitaire en jugeant de manière arbitraire le petit peuple. L’argent également qui gangrène progressivement l’un des futurs fleurons du capitalisme et favorise le creusement des inégalités sociales. La femme, enfin, évidemment, qui apparaît sans défense face au système patriarcal et est condamnée d’avance, à l’image de la mère accidentellement infanticide. Cette mère qui est le point d’ancrage de Hiroko dans sa volonté d’entamer sa rébellion morale contre l’injustice. WE WANT SEX EQUALITY Film anglais de Nigel Cole 2010 Le printemps 1958 en Angleterre. Rita O’Grady, ouvrière de la succursale de l’usine Ford de Dagenham, découvre que les femmes sont moins bien payées que les hommes. Poussée par le syndicaliste Albert Passingham, elle enjoint les 187 couturières chargées de l’assemblage des revêtements des sièges autos à se mettre en grève pour la première fois, malgré l’hostilité de la majorité des syndicalistes. Leur revendication est simple. A travail égal, salaire égal entre les sexes ! Les femmes apprennent sur le tas la manière de monter des piquets de grève et confectionner des banderoles. Galvanisées par Rita, leur discours s’affermit en même temps qu’elles prennent confiance en elles. Déterminées à aller jusqu’au bout, Rita et ses collègues se battent malgré l’hostilité de la maison-mère de Detroit qui somme la direction de Dagenham à faire cesser l’agitation des jupes… Film librement inspiré de la révolte des ouvrières de Dangenham qui aboutit à l’Equal Pay Act de 1970 et consacra l’égalité salariale entre hommes et femmes. La réalisation de Cole montre parfaitement les réactions que suscitent les révoltes du pot de terre contre le pot de fer. La grève suscite tout d’abord la moquerie des hommes, dont les époux de ces dames, puis l’incompréhension devant leur détermination et, enfin, l’hostilité lorsque l’action des grévistes provoque l’arrêt des chaînes de montage et la mise au chômage technique des ouvriers pendant trois semaines ; Dagenham constituant la plus grande usine d’Europe de l’époque. Une partie de la gente masculine s’inclinera devant leur courage. Un film pimpant, drôle et truculent, en opposition au légitime pathos de ce type cinématographique. Un film glamour également. Trop peut-être ! On imagine mal les ouvrières du lointain East End si sexy… Passons ! La kyrielle d’actrices acidulées sont toutes plus à l’aise les unes que les autres. Une comédie sociale efficace comme les Anglais savent si bien les faire. Attention Messieurs, il se pourrait que vous appréciiez ces femmes ! Rüdiger / Photo DR
Petit coup de gueule de mi-semaine je vis à Toulouse depuis peu et aujourd’hui je me rendais à la gare pour prendre le train pour quitter cette fournaise invraisemblable pour le mois d’aoû je suis une grosse fashion victim j’ai une valise plutôt conséquente et j’en suis réduit à prendre l’ascenseur pour accéder au métro. Quelle n’a pas été ma surprise de voir que la grande majorité des gens qui utilisaient ce moyen de locomotion étaient tous des adultes entre 25 et 45 ans à vue de nez, apparement bien portants et visiblement sans handicap ou encombrant aucun. Mais malheureusement ça ne s’arrête pas là …Vient alors une famille avec une giga poucette, alors que l’ascenseur est à moitié plein. La porte est plus ou moins en train de se refermer sur eux et ils ne savent pas trop quoi faire, alors que dans l’ascenseur tous mes compagnons de voyage du moment les regardent avec un regard absolument vide et je me retrouve à devoir pousser quelqu’un pour accéder aux boutons de la cabine et empêcher la porte de se refermer. Pas une réaction de mon entourage immédiat, si ce n’est un léger grognement qui veut sans doute dire  ah putain con on va encore devoir attendre »La porte à nouveau ouverte, cette petite famille regarde l’intérieur de l’ascenseur dépitée, parce qu’il n’y aura malheureusement pas de place pour tout le monde, et laisse la porte se refermer. Pas un seul de ces tocards autour de moi n’a ne serait-ce que fait semblant de leur céder sa place ou même de se tasser un peu, alors qu’ils étaient tous sans exception absolument capables de marcher et descendre des marches ajouter l’insulte à la blessure désolé pour le franglicisme, tous ces gens là avaient visiblement un IMC supérieur à 25 et le nez rivé sur leur téléphone, probablement en train de planifier des trucs vitaux à la survie du genre humain. Ils feraient bien de pas trop traÃner ceci dit, avec des habitudes de vie aussi irréprochables je leur donne pas une espérance de vie très très résumé les gens sont des tocards incivilisés et méprisables. J’ai l’impression qu’on se dirige à toute vitesse dans un futur façon wall-e avec l’apathie en , bonne semaine à mea culpa j’ai commis une erreur d’appréciation, j’avais oublié que la commu r\france était majoritairement misanthrope et physiquement peu active et allait être déclenchée par ma logorrhée sur le poids. Toutes mes excuses et encore merci aux gate keepers et au formidable hive mind de ce sous qui m’a ramené dans le droit chemin de la vertu.
Roublardises. Eh bien j’ai passé un moment très agréable en regardant ce film de second rayon capté au Cinéma de minuit et je ne l’ai pas trouvé si confiné que ça. Il me semble au contraire que la parcimonie grippe-sou, l’étroitesse d’esprit, la rapacité, le paternalisme sourcilleux de la vertu des employées, la vertu facilement outragée de Mme Génissier Pauline Carton, épatante et, pour une fois davantage mise en valeur par un rôle consistant sont particulièrement bien dépeints par l’atmosphère tout à fait confinée de la boutique de corsets qu’elle dirige en maîtresse absolue dans l’alors sombre Palais Royal. Ce petit commerce confiné des boutiques d’antan, nous le retrouvons chez le Baudu de Au bonheur des dames, vers 1860 ; chez le bijoutier Rémy de Madame de, vers 1900 ; chez les merciers Raquin de Thérèse Raquin, dans la transposition qui situe le roman de Zola vers 1950. Arrières boutiques étroites, absence de lumière et d’air, éclairage au gaz ou au minimum électrique. Rien d’étonnant dans la sensation d’étouffement. Mais, et c’est là où je trouve intéressante et habile la réalisation de Pierre Colombier, dès que ce coquin de Taffard/Gédéon Raimu, après avoir gagné la confiance des boutiquiers, s’empare des rênes de la maison et la fait incroyablement prospérer, le décor change la boutique obscure devient un clair magasin de lingerie où se presse la clientèle, grisée par la publicité encore appelée la réclame et par la variété des articles vendus c’en est d’ailleurs fini des pudeurs de Mme Génissier, qui ne voulait pas même voir de soieries dans son échoppe honnête ; dans le nouveau magasin, les rayons sont clairement indiqués, jusqu’à celui des cache-sexe. Et, lorsque l’affaire prend vraiment une dimension considérable, c’est dans une banque dont les bureaux se trouvent dotés de ce qu’il y a de mieux que se transporte l’action le bureau pivotant de Gédéon, le coffre-fort gigantesque dont la porte donne accès à un bar bien fourni, l’abondance des téléphones, etc. L’intrigue est juste ce qu’il faut usée pour avoir le confort des habits qu’on aime un requin de finance – qui n’est pas un escroc ordinaire – évadé de la prison de la Santé, s’introduit dans une maison de commerce rancie, gagne la confiance de tous et, par des placements et tripotages habiles, la fait accéder à la fortune. Quand il est démasqué, la Vertu s’offusque un peu, mais trouve que l’aisance matérielle est tout de même une chose bien agréable et passe d’autant plus facilement sur ses scrupules que leur bienfaiteur est finalement innocenté, au prix d’un tour de passe-passe qui permet une fin morale…. Enfin… pas si morale que ça. Car la ravissante femme Edwige Feuillère, absolument superbe d’Hector Génissier, sorte de gentil crétin seulement préoccupé de turf Pierre Stephen, qui joue toujours avec talent les rôles d’imbéciles et de dupes – voir Compartiment de dames seules se promet de cocufier considérablement son mari avec Gédéon Raimu, à la seule réserve qu’elle le partagera avec Ninon, la petite secrétaire gironde de l’homme d’affaire Monique Rolland. C’est tout de même assez crapoteux, non ? En tout cas un peu davantage que ce qu’avait été la fin larmoyante du Bienfaiteur, d’Henri Decoin où, en 1942, Raimu jouait aussi le rôle d’une fripouille sympathique, dispensatrice de prospérités diverses. Il est évident que si le grand Jules n’avait pas figuré en tête d’affiche, on ne parlerait plus aujourd’hui de Ces messieurs de la Santé, malgré la qualité du reste de la distribution, très en verve. Il est également clair que le film surfait sur la vague d’un vaste rejet des affairistes, des banques, des boursicoteurs, des coquineries, escroqueries, filouteries que la République radicale avait érigé au rang de principes intangibles. S’appuyant sur un antisémitisme plus narquois et même complice qu’agressif et sur l’insouciance aveugle des Années 30, celle de Tout va très bien, madame la marquise et de Amusez-vous, foutez-vous de tout, Ces messieurs de la Santé est un témoignage bien intéressant sur la course à l’abîme, finalement… This entry was posted on lundi, janvier 21st, 2013 at 022 and is filed under Chroniques de films. You can follow any responses to this entry through the RSS feed. You can leave a response, or trackback from your own site.
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